Votre ami Bjorn vous rend visite aux prochaines vacances ? N’allez pas le chercher à l’aéroport…

Pourquoi ? Parce que les Suédois ont (quasiment) arrêté de prendre l’avion. Ou en tout cas, la fréquentation des vols a diminué de 6 % en 2018. Notamment à cause du “Flygskam”, aka "la honte de prendre l’avion” en Suédois.

Et quand on voit l’impact écologique d’un aller-retour Paris-Montréal, pas besoin d’être Suédois pour hésiter avant de booker son prochain vol.

Mais pas besoin d’annuler vos vacances pour autant. Essayer de ne plus prendre l’avion, c’est aussi se rappeler qu’il existe plein de manières de s’échapper sans s’envoler.

Le train vous emmène plus loin
L’opposé du “flygskam” ? Le “train brag”, ou la fierté d’utiliser le train, un moyen de transport écologique et historique. En plus, le train de nuit (une aventure en soi !) vous emmène quasi aussi loin que l’avion. Tout en vous évitant les files d’attente interminables à Roissy.

Le vélo vous dépayse plus
En avion, vous perdez la notion des distances. Vous pensez qu’on ne peut pas voyager loin en vélo ? Erreur : il y a des pistes cyclables qui vous emmènent partout, et même jusqu’à Bucarest. Ça s’appelle l’Eurovélo, un réseau des pistes cyclables qui vous emmènent n’importe où.

Le voilier vous inspire plus
Encore plus beau que la vue du hublot à 40 000 pieds d’altitude ? La vue depuis un hublot à 1 mètre au-dessus de l’eau. Vogavecmoi, c’est le premier service de co-navigation en France, grâce auquel vous pourrez embarquer pour une transat’ en tant qu’équipier. Le vent, c’est plus poétique que le kérosène, quand-même.

Le stop vous secoue plus
Si les turbulences vous manquent, faites du stop : entre les rencontres et les dos d’ânes, vous serez au moins aussi secoués. L’idéal pour se lancer ? Suivre le collectif Davaï Davaï, qui organise régulièrement des courses en stops complètement barrées.

Bref, de quoi se déconnecter pendant l’été… tout en gardant les pieds sur terre.