Dans plusieurs années, quand on évoquera ce qui s’est passé la semaine dernière dans le sud des Etats-Unis, on parlera peut-être de La Fable du Texas - un western énergétique sans colts ni duels au soleil, mais avec beaucoup, beaucoup de neige.
Le Texas, au départ, c’est l’état de Dallas, et son univers impitoyable : un ancien territoire--frontière où les magnats de l’énergie ont bâti des empires sur le mythe de l’inépuisabilité des ressources fossiles. Et où les habitants sont convaincus, eux aussi, que l’énergie ne viendra jamais à manquer.
On est rarement attentifs à ce qui paraît illimité. Conséquence ? Le Texas est le seul état US à avoir dérégulé son marché énergétique. Certains opérateurs y ont proposé des contrats à prix variable, avec un coût du kW/h qui évolue en fonction de la demande. Or, la semaine passée, le Texas a été confronté à une vague de froid exceptionnelle. Les températures sont descendues pour la première fois à -9°C, 20 points sous les normales saisonnières. La demande en électricité a explosé, et avec elle montant des factures : certains ont payé jusqu’à 16 000$ pour se chauffer…
Le prix qu'ils ont payé ? C'est aussi celui de l'optimisme irraisonné. Car cette "fable du Texas" est aussi un nouvel exemple des cygnes noirs de Nassim Nicholas Taleb : ces évènements que l’on juge impossibles… jusqu’à ce qu’ils se produisent.
Pour éviter que ça n’arrive chez nous ? Vous le savez, il faut tout changer. Et comme très souvent ces dernières semaines, heureusement, plein de nouveaux projets nous donnent l'énergie de nous y atteler :
-On peut, comme la ville de Rambouillet, miser sur la bioluminescence pour éclairer l’espace public, grâce aux bactéries sous-marines de la start-up Glowee.
-Dépolluer son argent en ouvrant un compte chez Helios - la nouvelle banque à mission qui finance uniquement les projets durables.
-Enfin, aux antipodes de la culture viriliste et hyper-carbonnée du Texas, on peut enfin se plonger dans l'histoire de Françoise d'Eaubonne, penseuse militante à l'origine du concept d'écoféminisme - et dont Elise Thiébaut publiera très bientôt la biographie, L'Amazone Verte.
Le Texas, au départ, c’est l’état de Dallas, et son univers impitoyable : un ancien territoire--frontière où les magnats de l’énergie ont bâti des empires sur le mythe de l’inépuisabilité des ressources fossiles. Et où les habitants sont convaincus, eux aussi, que l’énergie ne viendra jamais à manquer.
On est rarement attentifs à ce qui paraît illimité. Conséquence ? Le Texas est le seul état US à avoir dérégulé son marché énergétique. Certains opérateurs y ont proposé des contrats à prix variable, avec un coût du kW/h qui évolue en fonction de la demande. Or, la semaine passée, le Texas a été confronté à une vague de froid exceptionnelle. Les températures sont descendues pour la première fois à -9°C, 20 points sous les normales saisonnières. La demande en électricité a explosé, et avec elle montant des factures : certains ont payé jusqu’à 16 000$ pour se chauffer…
Le prix qu'ils ont payé ? C'est aussi celui de l'optimisme irraisonné. Car cette "fable du Texas" est aussi un nouvel exemple des cygnes noirs de Nassim Nicholas Taleb : ces évènements que l’on juge impossibles… jusqu’à ce qu’ils se produisent.
Pour éviter que ça n’arrive chez nous ? Vous le savez, il faut tout changer. Et comme très souvent ces dernières semaines, heureusement, plein de nouveaux projets nous donnent l'énergie de nous y atteler :
-On peut, comme la ville de Rambouillet, miser sur la bioluminescence pour éclairer l’espace public, grâce aux bactéries sous-marines de la start-up Glowee.
-Dépolluer son argent en ouvrant un compte chez Helios - la nouvelle banque à mission qui finance uniquement les projets durables.
-Enfin, aux antipodes de la culture viriliste et hyper-carbonnée du Texas, on peut enfin se plonger dans l'histoire de Françoise d'Eaubonne, penseuse militante à l'origine du concept d'écoféminisme - et dont Elise Thiébaut publiera très bientôt la biographie, L'Amazone Verte.