Dans les contes, il suffit parfois de tendre l’oreille pour capter l’écho de contrées lointaines, venu par-delà les mers et les continents sur les ailes du vent.

Parmi ces contrées lointaines dont on aimerait prendre des nouvelles, il y a l’Amazonie.

Tendez l’oreille droite - vous entendrez les dernières nouvelles, alarmantes. Depuis 2019, environ l’équivalent de l’Île-de-France aurait été ratiboisé. Selon un tout récent rapport du WWF et d’autres organisations environnementales, 94 % de cette déforestation serait illégale.

Tendez l’oreille gauche - et tant qu’à faire, tournez-la du côté de la Philharmonie de Paris. Jusqu’au 31 octobre, vous pourrez aller y écouter l’Amazonie avec Salgado Amazônia - une expo unique au monde mêlant photographie et bioacoustique.

Bioacoustique ? Un beau jour de 1960, en se baladant dans les bois, un ingénieur du son qui avait bossé pour The Doors et Brian Eno a eu une révélation : du jour au lendemain, il a planté les rockeurs pour les arbres. Et il s’est consacré à enregistrer la bande son des habitats naturels - ce que Jean Giono appelait “le chant du monde”.

Ce chant du monde, on l’entend comme jamais à la Philharmonie de Paris. Au départ, il y a les 200 photographies que le photographe Sebastião Salgado a prises au cœur de la forêt, au contact de peuples autochtones. Puis, par-dessus les images, il y a la bande son composée par Jean-Michel Jarre à partir de sons concrets de la forêt : bruissement des arbres, cri des animaux, chant des oiseaux ou fracas des eaux… 

Sans oublier les films qui donnent la parole aux communautés indiennes. En plus, on vous offre 15 % de réduction sur vos billets pour l'exposition avec le code CHANTDUMONDE.

Pour réserver votre place pour l'Amazonie, c’est ici.

Crédits photo : Chaman Yanomami en rituel avant la montée vers le Pico da Neblina, Etat d'Amazonas, Brésil, 2014 © Sebastiao Salgado